Archives de l’auteur : Richard Beauregard

Et si vous vous mettiez au karaté ?

Et si vous vous mettiez au karaté ? Avec 50 millions de pratiquants dans le monde, cette activité est le deuxième art martial le plus pratiqué dans le monde. Le nom de ce sport de combat japonais, importé par les Chinois sur l’île d’Okinawa et perfectionné par des maîtres locaux, signifie “Voie de la main vide”, référence au fait qu’il se pratique à mains nues. C’est un sport plein d’atouts qui, contrairement aux idées reçues, est ouvert à un large éventail de pratiquants. Décryptage.

Les bénéfices physiques du karaté

Le karaté fait travailler toutes les parties du corps : les membres inférieurs et supérieurs, pour porter les coups et se déplacer, mais aussi le ventre. Les abdos sont en effet sollicités lors de l’échauffement et lorsqu’on donne coups de poing et de pied. C’est donc le corps dans son ensemble qui est sollicité et se muscle.

Pas étonnant, dès lors, que la dépense énergétique soit importante (entre 330 et 650 kcal pour une séance d’une heure, en fonction de l’intensité de l’entraînement). “C’est l’un des sports les plus intenses, avec le squash”, précise le professeur de karaté Philippe Darchis.

C’est donc l’activité physique idéale pour celles qui cherchent à s’affiner. D’autant qu’on travaille énormément les postures, ce qui permet une musculation en profondeur (à l’instar du Pilates, par exemple).

On gagne aussi en souplesse. De nombreux exercices et positions relèvent du stretching. Les premières séances peuvent donc se révéler assez ardues, surtout si on est raide comme un cure-dents ! Mais bientôt, on constate les progrès : certes, ce n’est pas demain la veille qu’on fera le grand écart facial, mais on se sent, petit à petit, plus souple, plus déliée.

Une séance de karaté est une succession de séquences sur des rythmes différents. L’effort est discontinu et demande une adaptation des rythmes cardiaque et respiratoire. Autrement dit, c’est un sport qui satisfera aussi celles qui recherchent une activité cardio.

Pour optimiser ses bienfaits physiques, on peut l’associer à d’autres sports : par exemple lanatation, à condition de ne pas nager “en force” ; la course à pied, pour pratiquer aussi une activité en plein air ; ou le yoga, pour le travail d’étirement.

Les bénéfices du karaté au niveau du mental

Le pratiquant apprend des “katas”, c’est-à-dire des enchaînements codifiés. Ces katas sont “la base gestuelle, le Livre du karaté”, explique Jean-Baptiste Darchis, professeur de karaté (et frère de Philippe Darchis). Un apprentissage qui développe mémoire, concentration et coordination. A condition de ne pas se décourager lors des premiers cours, quand on s’emmêle les pinceaux pour synchroniser mouvements de bras et de jambes, sans oublier de respirer ! Les progrès sont rapides là aussi, promettent les deux profs de karaté, le corps ayant la bonne grâce “d’enregistrer” les bons mouvements, à force de répétitions ! Selon Philippe Darchis, après plusieurs mois de pratique, on peut même espérer une sensation de “lâcher prise”. Certaines pourront même trouver une dimension spirituelle dans la pratique de cet art martial.

Certains bienfaits sont plus immédiats : dès les premiers cours, malgré l’effort physique – ou grâce à lui –, on se sent rempli d’une bonne énergie, voire d’une légère euphorie à l’issue de la séance. Autrement dit, on a à la fois la pêche et la banane : mieux qu’une cure de vitamines !

C’est aussi un excellent moyen de canaliser son stress. Selon Philippe Darchis, “certains pratiquants font le parallèle entre les combats de karaté et ceux que l’on doit mener dans la vie”. Ainsi, ils opèrent une transfert sur les difficultés qu’ils peuvent rencontrer au quotidien. Cela les aide, ensuite, à les affronter plus sereinement.

Sport de combat ne signifie pas technique d’autodéfense. En cas d’agression, difficile de pratiquer in situ l’attaque ou le blocage appris en cours. Toutefois, ce sport développe réactivité et confiance en soi, et apprend à se positionner face à un attaquant. Devant une personne agressive, un karatéka sera plus à même de gérer la confrontation physique qu’une personne non entraînée.

Qui peut pratiquer le karaté et à quel rythme ?

Le karaté est ouvert à tous. L’entraînement s’adapte à l’âge et à la condition physique. Le baby-karaté débute dès 3 ou 4 ans, et l’on trouve des pratiquants septuagénaires. Ainsi, un des intérêts pour les seniors, c’est qu’il n’y a pratiquement pas de chute en karaté et donc pas de risques de fracture.

Le karaté peut même être pratiqué par des malades. Il existe une association, la Cami (http://sportetcancer.com), qui promeut ce sport auprès de personnes atteintes du cancer. Objectif, étayé par des essais thérapeutiques : aider les patients à mieux supporter les effets secondaires des traitements, en diminuant leur fatigue et en améliorant leur qualité de vie.

Quant au nombre de cours recommandés pour un débutant, “l’idéal, c’est deux séances par semaine, mais les effets se font sentir même avec une seule séance hebdomadaire”, estime Jean-Baptiste Darchis. Avant de préciser qu’assiduité et persévérance sont nécessaires : “Il faut au moins six mois de pratique pour en voir vraiment les bienfaits.”

Alors, attachez vos ceintures (de kimono, ou plutôt de karaté gi, pour utiliser la terminologie spécifique). Avec le karaté, vous allez décoller !

Merci à Jean-Baptiste Darchis et Philippe Darchis, professeurs de karaté au sein du club Karaténerg, dans les Hauts-de-Seine. Philippe Darchis est par ailleurs, le créateur de la méthode Kayoshi, une discipline qui combine des techniques propres aux arts martiaux, au yoga, au stretching et à la médecine douce.

Publié dans Général | Commentaires fermés

VA JOUER DEHORS

Voici un article publier sur un site web consacrer pour les enfants «vous trouverez le lien à la fin de l’article»
ARTICLE SUR LE JEU……
Le jeu peut prendre plusieurs formes, mais, en général, il est choisi librement, de façon spontanée, sans règles précises et est amusant – une autre façon de dire que les enfants sont tous pareils.
Malheureusement, le jeu actif est en déclin au Canada. Selon le Bulletin 2012 de Jeunes en forme Canada, 46 pour cent des enfants canadiens passent trois heures ou moins à du jeu actif chaque semaine, en comprenant les fins de semaine. De plus, les enfants consacrent 63 pour cent de leur temps libre après l’école et la fin de semaine, à des activités sédentaires.
Le Bulletin, publié en partenariat avec ParticipACTION et le Groupe de recherche sur la vie saine et active et l’obésité de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO-HALO) attribue la note « F » pour le jeu et les loisirs actifs. « Ces nouvelles sont alarmantes, car le jeu actif est une solution prometteuse, accessible et rentable pour aider les enfants et les jeunes canadiens à satisfaire aux Directives canadiennes en matière d’activité physique », précise Elio Antunes, chef de la direction de Jeunes en forme Canada. Le jeu actif peut être amusant, mais certainement pas frivole.
« Les enfants de tous les âges devraient avoir des occasions régulières de jeu actif pour se défouler, explorer, courir, grimper, ramper et jouer au parc avec leurs amis, comme leurs parents l’ont fait. Le jeu actif est amusant, mais il est aussi démontré qu’il améliore les fonctions motrices, la créativité, les habiletés nécessaires à la prise de décisions et à la résolution de problèmes ainsi que les aptitudes sociales », affirme le Dr Mark Tremblay, conseiller scientifique en chef de Jeunes en forme Canada et directeur du Groupe de vie active saine et obésité (HALO).
Deux des principales barrières au jeu actif régulier chez les enfants canadiens sont le temps passé devant un écran et les inquiétudes des parents à l’égard de la sécurité. Combinées, ces réalités sociales confinent les enfants et les jeunes dans des environnements hautement contrôlés où ils ont peu d’occasions d’être laissés libres et de s’amuser simplement.
Cinquante-huit pour cent des parents canadiens admettent être très inquiets à l’égard de la sécurité de leurs enfants et croient avoir l’obligation « de les surprotéger en ce monde ». « Les inquiétudes par rapport à la sécurité, que l’on pense aux crimes, à la circulation, aux dangers dans le quartier, à la noirceur ou au manque de supervision, qu’elles soient fondées ou non, empêchent les parents de laisser leurs enfants et leurs adolescents jouer dehors. Au lieu de cela, les enfants sont attirés devant les écrans, de plus en plus omniprésents – les enfants canadiens passent sept heures 48 minutes par jour devant des écrans, ce qui représente près de quatre fois ce que les directives recommandent, soit tout au plus deux heures par jour. «Aujourd’hui, les enfants passent beaucoup moins de temps à jouer dehors que le faisaient leurs parents quand ils étaient enfants », précise Antunes. « Nous ne pouvons retourner à des temps plus simples, mais nous pouvons travailler ensemble en tant que société pour protéger, soutenir et promouvoir le jeu actif comme une composante amusante et fondamentale de l’expérience des enfants canadiens. »
Pour s’assurer que les enfants canadiens de tous âges ont des possibilités de jeu actif, les parents et les personnes qui prennent soin des enfants peuvent encourager les enfants à choisir le jeu actif plutôt que des comportements plus sédentaires, tels que de rester assis devant des écrans.
La période après l’école et les fins de semaine sont des moments propices pour encourager le jeu actif, spécialement à l’extérieur. Un avantage supplémentaire pour les parents est que le jeu actif n’occasionne souvent aucuns frais. Pour réduire les inquiétudes concernant la sécurité, les parents et les personnes qui prennent soin des enfants peuvent, à tour de rôle, superviser les enfants et jouer avec eux à l’extérieur ou les encourager à jouer avec un ami. Si on leur donnait le choix, les enfants voudraient jouer – 92 pour cent des enfants canadiens ont dit qu’ils choisiraient de jouer avec des amis plutôt que de regarder la télévision. « Le jeu, c’est l’affaire des enfants, parce que c’est ainsi que nos enfants et nos jeunes devraient occuper leur temps », précise Kelly Murumets, présidente et chef de la direction, ParticipACTION.
« Nous avons la responsabilité de laisser la voie libre à nos enfants et de leur donner le temps, l’espace et la liberté de courir, de décider de leurs propres activités et d’apprendre de leurs erreurs. Ils en ressortiront plus confiants, doté d’un sens de l’aventure et, peut-être, ce qui est le plus important, ayant découvert le bonheur d’être actif. »
Pour plus d’information ou pour télécharger le Bulletin 2012 de Jeunes en forme Canada, visitez www.activehealthykids.ca

Publié dans Général | Commentaires fermés

Karate Competition Techniques

Différentes techniques de karaté en rafale, appliquées fréquemment en compétition. Visitez le canal de l’auteur de ce vidéo. Voir le vidéo /watch?v=IFFq7U6uRZ8

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : | Laisser un commentaire

Balayages au karaté

Voici une série de 6 vidéos sur les balayages au karaté. Lien pour voir d’autres vidéos de Sensei Bruce Lowdermilk sur YouTube
Voir le vidéo /watch?v=BvKWwRVteF8
Voir le vidéo /watch?v=TnYGWhGwao4
Voir le vidéo /watch?v=W9R6dgRTrzI
Voir le vidéo /watch?v=GtcsBBwnGTw
Voir le vidéo /watch?v=zNEoy5FEnLw
Voir le vidéo /watch?v=6efQ_qFzbvE

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : , | Laisser un commentaire

Chatanyara Kusanku

Voir le vidéo /watch?v=xfSf_RalMPs

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : | Laisser un commentaire

Pachu

https://youtu.be/yNKYKt1wtM0

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : | Laisser un commentaire

Heiku

https://youtu.be/BaPReWqjvik  

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : | Laisser un commentaire

Paiku

https://youtu.be/rzptVGgJFKM

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : | Laisser un commentaire

Hakkaku

https://youtu.be/LbMayWw9MrM

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : | Laisser un commentaire

Nipaipo

https://youtu.be/gnR3NYWIPyY  

Publié dans Vidéos | Mots-clefs : | Laisser un commentaire