Voici un article publier sur un site web consacrer pour les enfants «vous trouverez le lien à la fin de l’article»
ARTICLE SUR LE JEU……
Le jeu peut prendre plusieurs formes, mais, en général, il est choisi librement, de façon spontanée, sans règles précises et est amusant – une autre façon de dire que les enfants sont tous pareils.
Malheureusement, le jeu actif est en déclin au Canada. Selon le Bulletin 2012 de Jeunes en forme Canada, 46 pour cent des enfants canadiens passent trois heures ou moins à du jeu actif chaque semaine, en comprenant les fins de semaine. De plus, les enfants consacrent 63 pour cent de leur temps libre après l’école et la fin de semaine, à des activités sédentaires.
Le Bulletin, publié en partenariat avec ParticipACTION et le Groupe de recherche sur la vie saine et active et l’obésité de l’Institut de recherche du Centre hospitalier pour enfants de l’est de l’Ontario (CHEO-HALO) attribue la note « F » pour le jeu et les loisirs actifs. « Ces nouvelles sont alarmantes, car le jeu actif est une solution prometteuse, accessible et rentable pour aider les enfants et les jeunes canadiens à satisfaire aux Directives canadiennes en matière d’activité physique », précise Elio Antunes, chef de la direction de Jeunes en forme Canada. Le jeu actif peut être amusant, mais certainement pas frivole.
« Les enfants de tous les âges devraient avoir des occasions régulières de jeu actif pour se défouler, explorer, courir, grimper, ramper et jouer au parc avec leurs amis, comme leurs parents l’ont fait. Le jeu actif est amusant, mais il est aussi démontré qu’il améliore les fonctions motrices, la créativité, les habiletés nécessaires à la prise de décisions et à la résolution de problèmes ainsi que les aptitudes sociales », affirme le Dr Mark Tremblay, conseiller scientifique en chef de Jeunes en forme Canada et directeur du Groupe de vie active saine et obésité (HALO).
Deux des principales barrières au jeu actif régulier chez les enfants canadiens sont le temps passé devant un écran et les inquiétudes des parents à l’égard de la sécurité. Combinées, ces réalités sociales confinent les enfants et les jeunes dans des environnements hautement contrôlés où ils ont peu d’occasions d’être laissés libres et de s’amuser simplement.
Cinquante-huit pour cent des parents canadiens admettent être très inquiets à l’égard de la sécurité de leurs enfants et croient avoir l’obligation « de les surprotéger en ce monde ». « Les inquiétudes par rapport à la sécurité, que l’on pense aux crimes, à la circulation, aux dangers dans le quartier, à la noirceur ou au manque de supervision, qu’elles soient fondées ou non, empêchent les parents de laisser leurs enfants et leurs adolescents jouer dehors. Au lieu de cela, les enfants sont attirés devant les écrans, de plus en plus omniprésents – les enfants canadiens passent sept heures 48 minutes par jour devant des écrans, ce qui représente près de quatre fois ce que les directives recommandent, soit tout au plus deux heures par jour. «Aujourd’hui, les enfants passent beaucoup moins de temps à jouer dehors que le faisaient leurs parents quand ils étaient enfants », précise Antunes. « Nous ne pouvons retourner à des temps plus simples, mais nous pouvons travailler ensemble en tant que société pour protéger, soutenir et promouvoir le jeu actif comme une composante amusante et fondamentale de l’expérience des enfants canadiens. »
Pour s’assurer que les enfants canadiens de tous âges ont des possibilités de jeu actif, les parents et les personnes qui prennent soin des enfants peuvent encourager les enfants à choisir le jeu actif plutôt que des comportements plus sédentaires, tels que de rester assis devant des écrans.
La période après l’école et les fins de semaine sont des moments propices pour encourager le jeu actif, spécialement à l’extérieur. Un avantage supplémentaire pour les parents est que le jeu actif n’occasionne souvent aucuns frais. Pour réduire les inquiétudes concernant la sécurité, les parents et les personnes qui prennent soin des enfants peuvent, à tour de rôle, superviser les enfants et jouer avec eux à l’extérieur ou les encourager à jouer avec un ami. Si on leur donnait le choix, les enfants voudraient jouer – 92 pour cent des enfants canadiens ont dit qu’ils choisiraient de jouer avec des amis plutôt que de regarder la télévision. « Le jeu, c’est l’affaire des enfants, parce que c’est ainsi que nos enfants et nos jeunes devraient occuper leur temps », précise Kelly Murumets, présidente et chef de la direction, ParticipACTION.
« Nous avons la responsabilité de laisser la voie libre à nos enfants et de leur donner le temps, l’espace et la liberté de courir, de décider de leurs propres activités et d’apprendre de leurs erreurs. Ils en ressortiront plus confiants, doté d’un sens de l’aventure et, peut-être, ce qui est le plus important, ayant découvert le bonheur d’être actif. »
Pour plus d’information ou pour télécharger le Bulletin 2012 de Jeunes en forme Canada, visitez www.activehealthykids.ca