CODE D’ÉTHIQUE DE L’ENTRAÎNEUR
L’entraîneur doit avant être conscient de l’importance de son rôle et de la grande influence qu’il a sur ses adeptes et sur son entourage. Il doit assumer une mission d’éducation et de formation physique, morale et sociale auprès des adeptes et se montrer digne de cette responsabilité. Il doit s’attacher davantage au bien-être et aux intérêts de ses adeptes qu’à leur fiche de victoires et de défaites. Il ne doit pas considérer le sport et le Shito Ryu comme une fin en soi mais comme un outil d’éducation.
AFIN D’ACCOMPLIR SA TÂCHE AVEC SUCCÈS, L’ENTRAÎNEUR DOIT :
- reconnaître l’adepte comme l’élément central motivant toute décision;
- s’assurer que tous les adeptes aient une chance égale de participer;
- fournir aux adeptes un encadrement de qualité;
- promouvoir auprès des bénévoles et des membres de la solidarité et un l’esprit sportif;
- exercer une surveillance sur le comportement de tous les intervenants;
- valoriser et exiger le respect envers les officiels;
- maintenir des contacts continus avec le milieu lié au Shito Ryu ;
- enseigner et promouvoir, à toute occasion, les valeurs du Shito Ryu (le Dojo Kun*).
*Énumération des règles (Kaisetsu) en usage dans un dojo de Karaté pour une attitude (Shinsei) juste, tout au long de la progression. Le principe est aussi ancien que l’art martial, mais il a été clairement posé pour la première fois à Okinawa par Sakugawa Shungo (1733-1815) et fut repris par la suite dans tous les styles.